Qui est celui d'entre vous qui donne une pierre à son fils lorsqu'il lui demande du pain ? (S. Luc, ch. 11)
I. Considérez l'extrême désir que Jésus-Christ avait de nous donner une parfaite confiance en son infinie bonté, puisqu'il emploie des raisons si puissantes et si persuasives pour cet effet.
Pesez bien celle qui est exprimée par ces paroles, qui servent de sujet à la présente Méditation ; c'est un Dieu qui parle, et qui, pour nous inviter à avoir en lui une entière confiance, vous représente que si un père, quoique d'ailleurs méchant et vicieux, ne donne jamais une pierre à son enfant lorsqu'il lui demande du pain, à plus forte raison votre Père céleste, qui est infiniment bon, vous donnera des choses utiles et salutaires, lorsque vous les lui demanderez.
Le croyez-vous ainsi ? et si vous le croyez, où est la confiance parfaite que cette croyance vous oblige d'avoir envers ce Dieu de miséricorde et de charité ?
II. Considérez que ce Dieu est tellement bon, qu'il ne se contente pas de nous donner les choses salutaires que nous demandons, mais que souvent même il nous les donne, quoique nous ne pensions pas à les lui demander ; et bien plus, il nous les donne, le plus souvent, quoique nous en soyons très indignes.
Pensez combien de fois ce Père de miséricorde s'est comporté envers vous de la sorte ; combien d'inspirations et de grâces vous a-t-il communiquées, que vous ne méritiez pas de recevoir ! Suppliez-le de continuer de vous faire ressentir les effets de sa miséricorde, sans avoir égard à vos démérites ni à votre indignité, mais à sa seule bonté et charité.
III. Considérez que ce qui invite la divine bonté à nous être si favorable, c'est que nous avons un avocat dans le ciel, comme dit le saint Apôtre, auprès du Père céleste ; et cet avocat est Jésus-Christ, qui s'est offert en hostie de propitiation, non-seulement pour nos péchés, mais aussi pour ceux de tout le monde. Oh ! quel bonheur pour vous d'avoir un si puissant avocat auprès du trône de la divine Majesté ! Que ne devez-vous point espérer par l'entremise d'un tel médiateur !
Offrez donc toutes vos requêtes par les mains de ce divin Avocat, et suppliez-le que la voix de son sang, qui parle mieux que celui d'Abel, demande pour vous grâce et miséricorde.
PRATIQUES
1° Adressez toutes vos prières à Dieu le Père, par les mains de son divin Fils.
2° Offrez-les toutes au Fils, par les mains de sa tendre Mère.
(Méditation tirée de La Couronne de l'Année Chrétienne)
Reportez-vous à Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Méditation pour le Lundi des Rogations, Méditation pour le Mardi des Rogations, Instruction sur la Prière, Méditation sur les Prières de Jésus-Christ, Méditation sur les différentes manières de prier, Méditation sur le succès de nos prières, Petits exercices de piété, Méditation sur l'attention que l'on doit à Dieu dans la Prière, Méditation sur la nécessité de la Prière, Méditation sur les Prières des pécheurs, Méditation sur l'efficacité de la Prière, Méditation sur l'abandon de la prière, et Méditation sur l'inefficacité de nos prières.
I. Considérez l'extrême désir que Jésus-Christ avait de nous donner une parfaite confiance en son infinie bonté, puisqu'il emploie des raisons si puissantes et si persuasives pour cet effet.
Pesez bien celle qui est exprimée par ces paroles, qui servent de sujet à la présente Méditation ; c'est un Dieu qui parle, et qui, pour nous inviter à avoir en lui une entière confiance, vous représente que si un père, quoique d'ailleurs méchant et vicieux, ne donne jamais une pierre à son enfant lorsqu'il lui demande du pain, à plus forte raison votre Père céleste, qui est infiniment bon, vous donnera des choses utiles et salutaires, lorsque vous les lui demanderez.
Le croyez-vous ainsi ? et si vous le croyez, où est la confiance parfaite que cette croyance vous oblige d'avoir envers ce Dieu de miséricorde et de charité ?
II. Considérez que ce Dieu est tellement bon, qu'il ne se contente pas de nous donner les choses salutaires que nous demandons, mais que souvent même il nous les donne, quoique nous ne pensions pas à les lui demander ; et bien plus, il nous les donne, le plus souvent, quoique nous en soyons très indignes.
Pensez combien de fois ce Père de miséricorde s'est comporté envers vous de la sorte ; combien d'inspirations et de grâces vous a-t-il communiquées, que vous ne méritiez pas de recevoir ! Suppliez-le de continuer de vous faire ressentir les effets de sa miséricorde, sans avoir égard à vos démérites ni à votre indignité, mais à sa seule bonté et charité.
III. Considérez que ce qui invite la divine bonté à nous être si favorable, c'est que nous avons un avocat dans le ciel, comme dit le saint Apôtre, auprès du Père céleste ; et cet avocat est Jésus-Christ, qui s'est offert en hostie de propitiation, non-seulement pour nos péchés, mais aussi pour ceux de tout le monde. Oh ! quel bonheur pour vous d'avoir un si puissant avocat auprès du trône de la divine Majesté ! Que ne devez-vous point espérer par l'entremise d'un tel médiateur !
Offrez donc toutes vos requêtes par les mains de ce divin Avocat, et suppliez-le que la voix de son sang, qui parle mieux que celui d'Abel, demande pour vous grâce et miséricorde.
PRATIQUES
1° Adressez toutes vos prières à Dieu le Père, par les mains de son divin Fils.
2° Offrez-les toutes au Fils, par les mains de sa tendre Mère.
(Méditation tirée de La Couronne de l'Année Chrétienne)
Reportez-vous à Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Méditation pour le Lundi des Rogations, Méditation pour le Mardi des Rogations, Instruction sur la Prière, Méditation sur les Prières de Jésus-Christ, Méditation sur les différentes manières de prier, Méditation sur le succès de nos prières, Petits exercices de piété, Méditation sur l'attention que l'on doit à Dieu dans la Prière, Méditation sur la nécessité de la Prière, Méditation sur les Prières des pécheurs, Méditation sur l'efficacité de la Prière, Méditation sur l'abandon de la prière, et Méditation sur l'inefficacité de nos prières.