jeudi 13 juillet 2017

Huitième Commandement de Dieu : mensonge, faux témoignage, médisance, calomnie et jugement téméraire


Suzanne au bain de Gustave Doré (scène de la Bible)
Exemple de faux témoignage et calomnie


Huitième commandement de Dieu



Qu'est-ce que Dieu nous défend par le huitième commandement : « Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement » ?


Par le huitième commandement : « Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement » Dieu nous défend de mentir, de porter de faux témoignages, de calomnier, de médire, et de faire des jugements téméraires.

Qu'est-ce que mentir ?

Mentir, c'est parler autrement qu'on ne pense pour tromper.

N'est-il jamais permis de mentir ?

Non, il n'est jamais permis de menti, et il y aurait encore dans le mensonge un péché véniel, quand même on ne mentirait que pour s'amuser, ou pour s'excuser, et sans faire tort au prochain.

Qu'est-ce que porter un faux témoignage ?

Porter un faux témoignage, c'est déposer contre la vérité, particulièrement devant la justice.

Qu'est-ce que calomnier ?

Calomnier, c'est mentir pour imputer au prochain une faute dont il est innocent, où un défaut qu'il n'a pas.

Qu'est-ce que médire ?

Médire, c'est révéler et découvrir aux autres, sans nécessité, les fautes ou les défauts du prochain.

Est-ce un péché grave de médire ou calomnier ?

Le péché de celui qui médit ou qui calomnie est grave ou léger, selon que le dommage qu'il cause à l'honneur du prochain est ou n'est pas considérable.

Et si le mal qu'on dit du prochain était publiquement connu, serait-ce un péché d'en parler ?

Ce serait un péché de parler du mal du prochain, déjà publiquement connu, si on le faisait par haine ou par un méchant plaisir.

Ceux qui entendent la médisance ou la calomnie offensent-ils Dieu ?

Ceux qui entendent la médisance ou la calomnie offensent Dieu, s'ils prennent un plaisir méchant à l'écouter, ou s'ils ne l'empêchent pas, quand ils peuvent et doivent l'empêcher.

Comment doit-on réparer le tort fait à l'honneur du prochain par la calomnie ?

On doit réparer le tort fait à l'honneur du prochain par la calomnie, en désavouant le mal qu'on a dit de lui faussement.

Comment doit-on réparer le tort fait à l'honneur du prochain par la médisance ?

Quand on a fait du tort à l'honneur du prochain par la médisance, on doit excuser ses fautes, s'il est possible, et faire valoir ses bonnes qualités.

La médisance et la calomnie ne sont-elles pas cause quelquefois que le prochain éprouve un grave dommage dans ses biens ?

La médisance et la calomnie sont cause quelquefois que le prochain éprouve un grave dommage dans ses biens, et c'est une raison de plus d'éviter avec soin un péché qui peut avoir de si funestes suites.

Qu'est-ce que juger témérairement ?

Juger témérairement, c'est croire le mal du prochain sans preuves ni raisons suffisantes.