PREMIÈRE PARTIE
Contenant en abrégé l'Histoire Sainte et la Doctrine Chrétienne
LEÇON IX
Du voyage dans le désert
L'armée de Pharaon engloutie dans la Mer Rouge (Gustave Doré) |
Pharaon s'opiniâtra jusqu'à la fin à résister à Dieu. Sitôt qu'il eut congédié les Israélites, il s'en repentit, et les poursuivit avec une armée. Il les joignit sur le bord de la mer rouge, et ils croyaient être perdus, quand Dieu fit ouvrir la mer, en sorte que l'eau se retira des deux côtés, s'arrêta comme un mur à droite et à gauche, et laissa un grand espace au milieu, où les Israélites passèrent à pied sec. Les Égyptiens voulurent les suivre, mais Dieu fit rejoindre la mer, qui les noya tous avec Pharaon. Ainsi Dieu tira son peuple d'Égypte avec hauteur, et par la force de son bras ; c'est-à-dire, par sa toute-puissance, montrant qu'il est le maître de toutes les créatures, et qu'il punit sévèrement les hommes qui osent lui résister. Pendant le voyage, il fit paraître principalement sa providence et sa bonté sur les Israélites. Il les mena par un grand désert, afin d'éprouver leur fidélité, de les exercer à la patience, et leur faire voir qu'ils ne peuvent subsister que par ses grâces. Ils furent toujours conduits par un nuage, qui leur faisait ombre le jour contre l'ardeur du soleil, et changeait la nuit en un feu pour les éclairer. Dieu leur donna pour nourriture la manne. C'était une espèce de rosée qui tombait du ciel les matins en abondance, et qui s'épaississait, en sorte que l'on en faisait des pains suffisants pour chaque jour, et d'un goût fort agréable. Il leur donna par deux fois une très grande quantité de cailles. Quand ils manquèrent d'eau, Moïse en fit sortir d'un rocher en le frappant de sa verge. Leurs habits ne s'usèrent point pendant quarante ans que dura ce voyage. Enfin, Dieu les conduisit avec autant d'affection qu'un père qui porte son enfant entre ses bras. Toutefois ils furent si ingrats qu'ils murmurèrent souvent contre Dieu ; ils regrettèrent souvent l'Égypte, et les viandes grossières dont ils y étaient nourris ; ils voulurent y retourner, et s'emportèrent plusieurs fois contre Moïse jusqu'à le vouloir tuer. Ce voyage était l'image de la vie présente, où Dieu nous exerce par diverses tentations, et souffre, avec une patience merveilleuse, nos ingratitudes et nos désobéissances, ne laissant pas de nous faire du bien continuellement.
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Extrait de "Les Hauts phénomènes de la magie" par Le CHEVALIER Gougenot DES MOUSSEAUX :
Déterminé que nous nous déclarions tout à l'heure à ne point fatiguer le lecteur par la répétition des faits bibliques les plus connus touchant le pouvoir et la défaite des magiciens de Pharaon luttant contre la verge sacramentelle de Moïse, nous ne porterons guère notre attention que sur les papyrus nouvellement découverts, où l'Égypte, décrivant les actes de ce ministre d'un Dieu justement vengeur, ne reconnaît dans le pouvoir qui l'écrase que des forces magiques ; à tel point que, dans l'opinion des peuples de ce pays, la magie non seulement existe, mais domine toute science et tout pouvoir.
En parcourant ces feuilles antiques, et providentiellement retrouvées comme un témoignage de l'inaltérable vérité de l'histoire du peuple juif, observons quel admirable accord règne, au milieu de la plus violente irritation, entre Moïse et les mages ses antagonistes, lorsque, celui-ci dans le livre biblique de l'Exode, et ceux-là dans leurs papyrus, ils décrivent la plus longue et la plus terrible série de merveilles qui jamais ait décidé des destins d'un peuple : merveilles tantôt démoniaques et tantôt divines, mais, remarquons-le derechef, qualifiées par le vaincu du nom de magie.
Comment mieux prouver que par l'affectation même à répéter le mot, non seulement quelle réalité, mais quelle puissance attribuaient à la chose qu'il exprime des masses d'hommes sensés, habitués au spectacle toujours étrange, quoique presque quotidien, de ces prestiges.
Nous voici donc aux temps de Moïse, et nous allons, avec les chercheurs d'or scientifiques de notre siècle, reconnaître ce grand homme lui-même. Les papyrus, ou manuscrits, de la poudre desquels nous l'exhumons, sont tirés de la collection du Musée britannique, et c'est à M. Heath, ainsi qu'à M. Lenormant père, que nous sommes redevables, en l'an 1857, de la traduction de ces pièces. L'un et l'autre y reconnaissent « des morceaux relatifs à l'Exode, et qui apportent à la véracité, à l'authenticité des livres saints, la plus éclatante et la plus irréfragable des confirmations ».
Nous possédons deux pièces de ce premier morceau, dont le texte nous redit, avec plus de détails que la Bible elle-même, les plaies de l'Égypte, que frappe la verge de l'homme de Dieu. L'une est le manuscrit Sallier numéro 1 ; la seconde est le manuscrit Anastasi numéro 3. « Ceci, — dit le scribe, — a été écrit l'an VII, le deux du mois de payni, sous le règne du soleil directeur de justice, fils du soleil, Ramsès, aîné d'Ammon, vivant à toujours comme son père le soleil (publié par le Correspondant, fév. 1 858, p. 280). »
« Au reçu de cet écrit, — dit celui qui le trace, — lève-toi, mets-toi à l'ouvrage, prends sur toi le ministère des champs. — Viens, mets ta tête en travail à la nouvelle du désastre des paysans, aussi terrible qu'une inondation détruisant une énorme quantité de grains. Le hefmou les détruit en les mangeant et les dévorant ; les greniers sont percés, les rats sont en masse dans les champs, les puces sont en tourbillons ; les scorpions dévorent, les blessures des moucherons sont innombrables et désolent le peuple ; ils couvrent les ânes qui servent au commerce de cette terre misérable. Les ouvriers des ateliers de construction des barques volent leurs surveillants. — Le cheval meurt à la charrue (sic). Le scribe (c'est-à-dire le mage, le savant, Moïse) est parvenu à son but de détruire une masse énorme de grains. Les gardiens des portes brisent les serrures. Les maudits sont livrés aux visions (voir à quelles visions terribles sont livrés les Égyptiens. L'historien suppose, ou veut supposer, que les Hébreux partagent ce fléau. — Lire ce que nous allons rapporter à ce propos) ! Les enchantements sont pour eux comme leur pain ; il n'y a pas d'avilissement comme le leur. (Leur chef) les enchaîne à sa suite et les entraîne vers sa loi impure, en les courbant sous le joug de l'erreur. Sa femme tremble devant son autorité ; ses enfants sont dans la condition la plus vile, mais ses compagnons sont pour lui le premier peuple du monde. Le scribe est le premier des hommes dans l'art d'exalter les femmes ; dans l'art d'écrire, il n'a pas d'égal ! » — Et quel égal pouvait avoir celui que Dieu même inspire ?
« Ce récit de fléaux terribles, tombant à la fois sur l'Égypte et l'accablant, rappelle tout d'abord à l'esprit la manière dont le livre de l'Exode raconte les plaies envoyées de Dieu à la prière de Moïse, pour châtier l'orgueil et la mauvaise foi de Pharaon (lire la Bible, Sagesse, chap. XVI, l'Exode, chap. VII, etc. — Lenormant, p. 287). »
« Le papyrus — dit M. François Lenormant, — parle d'un animal qui dévorait les grains jusque dans les greniers ; le texte égyptien le nomme hefmou, ce qui signifie proprement serpent destructeur. Mais observons que les Grecs désignaient la sauterelle par le même mot que le serpent, et, pour en citer un exemple relatif a l'Égypte, il est probable que les fameuses troupes de serpents ailés que dévoraient les ibis dans le désert, -entre l'Égypte et la Syrie, et dont on trouve la mention dans un passage d'Hérodote, n'étaient autres que des nuées de sauterelles (id., p. 289-290). »
« La lettre de ces manuscrits doit être antérieure aux deux dernières plaies que la Bible ajoute après celle-ci : les ténèbres et la mort des premiers-nés. Elle ne parle pas non plus des eaux changées en sang, ni de l'invasion des grenouilles, mais on voit par le langage de l'Exode que ces deux prodiges, imités par les magiciens de l'Égypte, n'avaient pas dû produire une grande impression sur les esprits (Page 289). »
« En désignant du nom de magie la puissance de Moïse , ils ne s'en devaient émerveiller qu'autant qu'elle surpassait la leur, et, dans leur bouche, le sens de ce mot pouvait bien n'être pas injurieux. Le texte égyptien ajoute beaucoup d'autres fléaux à ceux dont parle la Bible. Nous n'avons vu tout à l'heure figurer ni les puces, ni les rats, ni les scorpions. Mais nous avons suivi dans notre traduction (à côté de ce morceau) le texte de la Vulgate ; et, si l'on remonte au texte hébreu, on rencontre plusieurs expressions douteuses, sur lesquelles les commentateurs ont beaucoup varié.
Les traditions conservées parmi les juifs, en dehors des livres de Moïse, et rapportées par les rabbins à l'occasion de ces passages difficiles, offrent des points de rapprochement très-remarquables avec le récit de notre lettre égyptienne — Ainsi, au lieu des mouches des Septante et de la Vulgate, Josèphe et l'auteur du Thargum, suivis en cela par tous les rabbins, parlent d'une multitude d'animaux nuisibles de tout genre, et le mot du texte hébraïque se prête beaucoup mieux à cette traduction. Une tradition rapportée par le rabbin Salomon fait figurer parmi ces animaux les serpents et les scorpions dont parle notre papyrus hiératique. Salomon de Lunel, c'est-à-dire le rabbin Jarchi, y ajoute les chacals et les panthères. Quant aux voleurs qui forcent les portes des maisons et dérobent dans les ateliers où ils travaillent, une circonstance analogue n'est pas difficile à retrouver dans le récit de l'Exode. Le Seigneur dit à Moïse : « Vous direz à tout le peuple que chaque homme demande à son ami, et chaque femme à sa voisine, ses ustensiles d'argent et d'or... Ainsi dépouillèrent-ils les Égyptiens. Ceux-ci qui ne connaissaient pas les desseins de la Providence, et au préjudice de qui se faisaient tous ces détournements, devaient considérer les Israélites comme des voleurs (Lenormant, p. 290). »
Outre ces rapprochements, il nous reste à noter « la mention si remarquable de cet homme, qui triomphe au milieu du désastre universel ! Quel personnage, si ce n'est Moïse, pouvait être désigné par l'auteur égyptien sous les traits de ce scribe si puissant sur les imaginations du peuple, habile dans l'art d'écrire, qui seul est dans la joie au milieu des malheurs dont est frappée l'Égypte : malheurs qu'il a amenés par la puissance de ses sortilèges ! de ce scribe qui veut arracher une race maudite au culte des dieux de l'Égypte, et lui faire adopter une loi impure aux yeux des fils de Mitsraïm (Lenormant, p. 291) » ?
« Si des doutes peuvent rester encore dans des esprits plus, difficiles, sous le rapport des circonstances racontées dans l'Exode et dans la lettre que nous avons traduite, il ne peut pas y avoir d'hésitation quant au morceau suivant que nous extrayons du papyrus Sallier n° 6 : »
« Le chef des gardiens des livres de la chambre blanche du palais, Amenemani, au scribe Penténhor : Quand cet écrit te sera parvenu, (et quand on l'aura lu) de point en point, livre ton cœur à l'agitation la plus vive, semblable à la feuille devant l'ouragan, en apprenant le désastre accompli, déplorable, et fait pour toucher ton cœur par les calamités de la submersion dans l'abîme. Malheureuse fut la pensée du souverain, et fatale pour lui, de prendre les esclaves en commisération au jour du fléau! L'esclave, le serviteur, est devenu le chef d'un peuple qu'il tient en sa puissance. L'obstacle à sa rébellion est détruit par derrière, de même qu'en avant l'obstacle à ses déportements. — C'est à peine si l'on travaille à porter de l'eau ou à moudre pour du pain. Ses gardes (du roi) sont comme mutilés dans leur cœur : leur voix est sans force. — Le puissant triomphait dans son cœur en voyant s'arrêter l'esclave. Son œil les touchait, son visage était sur leur visage ; sa fierté était au comble. Tout à coup, le malheur, la dure nécessité s'empare de lui...— l'assoupissement dans les eaux fait du glorieux un objet de pitié ! Dépeins la jeunesse moissonnée dans sa fleur, la mort des chefs, la destruction du maître des peuples, du Roi de l'orient et du couchant! — Quelle nouvelle peut-on comparer à celle que je t'envoie ! (Le lecteur n'a qu'à reprendre les chapitres xiv et xv de l'Exode et les relire à côté du texte égyptien pour voir comment l'écrivain sacré et les scribes de Thèbes ont raconté ce même fait, l'engloutissement de Pharaon dans la mer Rouge, c'est-à-dire identiquement et avec les mêmes circonstances. — Lenormant, p. 291...) »
« La déclamation suivante, reproduite à la fois dans les manuscrits Sallier n° 1 et Anastasi n°5, montre à quel degré Moïse préoccupait les esprits des Égyptiens, et renferme les allusions les plus précieuses et les plus certaines aux circonstances de sa vie. Cette composition porte, dans le papyrus Anastasi, ce titre écrit au-dessus de la page en grands caractères : — Ambition, magie, puissance. — « Par la lumière de la face d'Horus! cet homme est un magicien (ces deux premières phrases manquent dans le papyrus Anastasi), car toutes ses volontés sont irrésistibles. Qu'il est habile à enchaîner le misérable peuple de Sem ! qu'il est habile à lui tracer sa loi! Il met le puissant parmi les répudiés, l'opprimé parmi les puissants. C'est l'enfant qui n'a dû son existence qu'à ceux qui l'ont sauvé dès le sein de sa mère. Il s'élance pourtant, pour faire des hommes ses instruments. » — ... C'est toujours, dans ce morceau comme dans les autres, la même admiration pour un homme détesté (Lenormant, p. 292) ».
Dans une autre pièce, « on est frappé de la dureté avec laquelle Moïse traitait le peuple soumis à ses ordres : « Tu les frappes comme des ânes ! » Et la sévérité des châtiments infligés dans certaines circonstances par Moïse, pour les transgressions du peuple d'Israël, motive suffisamment un pareil langage dans la bouche d'un étranger. Mais dans le papyrus Anastasi n° 3, nous lisons : « N'attirant pas la haine (d'Israël) sur lui, montre-le transformant l'action de son autorité en un amour de nourrice. » — Ces deux impressions désignent les deux côtés du caractère de Moïse, et les deux faces de sévérité redoutable et de tendresse divine qui sont empreintes dans la loi ancienne (Lenormant, p. 294-296). »
« Enfin, dans le papyrus Anastasi n° 5 il est dit : « N'es-tu pas Mosou, c'est-à-dire celui qui a entraîné ces maudits enfants de Sem (si on se refusait à reconnaître dans ces morceaux l'histoire de l'Exode et Moïse, lisons le fragment d'un rapport fait par un fonctionnaire d'un ordre élevé sur une mission diplomatique remplie par un de ses subordonnés dans le papyrus Anastasi n° 5 : « Lorsque j'envoyais le capitaine des archers Janni, etc., etc., etc. ») ? »
L'Égypte idolâtre a donc clairement reconnu l'existence et les exploits de la magie ! son unique inexactitude se bonne à en exagérer la puissance, à la confondre avec le don des miracles que la main de Moïse accomplit au nom de Dieu. Tel est le fait indubitable, et que nous démontrent ces papyrus, conservés comme pour confirmer à notre siècle, par le mot à mot de leur texte, la véracité des Écritures bibliques. Ô le singulier spectacle, vraiment, que celui de ces cryptes, de ces momies que la Science, si souvent acharnée contre le catholicisme, fouille, remue, profane, éventre pour que tout à coup en jaillisse la vérité dont l'éclat la couvre à la fois de lumière et de confusion !
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Reportez-vous également à Méditation sur l'ingratitude envers Dieu, Litanies de la Providence, L'existence du surnaturel et du surhumain et Culte de la pierre, de l'arbre, et de la source : traditions et origines magiques de ces dieux (1/4).