lundi 13 mai 2019

Des tentations et des illusions, par le R.-P. Jean-Joseph Surin


Extrait du Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, Tome I, par le R.P. Jean-Joseph Surin :


La tentation de Saint Antoine (Bosh)



Des tentations et des illusions



Qu'est-ce que la tentation ?

C'est une forte impression qui se fait sur l'âme, et qui la pousse au mal avec quelque espèce de violence.


Qu'est-ce que l’illusion ?

C'est une fausse persuasion qui séduit l'âme, et qui la porte au mal sous le prétexte du bien.


Combien y a-t-il de sortes de tentations ?

On peut les diviser en plusieurs manières. Par rapport au sujet sur lequel elles agissent ; il y en a de deux sortes ; celles qui abattent le cœur et celles qui l'élèvent trop. Aux premières se réduisent les troubles de l'esprit, les ténèbres intérieures, les doutes en matière de foi, et tout ce qui porte aux plaisirs des sens. Les secondes comprennent tout ce qui excite l'ambition et le désir des honneurs ou des richesses. Par rapport à leur objet, les tentations prennent le nom des principaux vices auxquels elles nous sollicitent : de sensualité, lorsqu'elles portent aux plaisirs des sens, à l'intempérance, à l'impureté ; de vanité, lorsqu'elles irritent la convoitise de la gloire et des grandeurs de la terre ; et d'aversion pour le prochain, lorsqu'elles excitent des dépits, des jalousies, des aigreurs, des haines et des mouvements de colère. On peut encore distinguer les tentations, par rapport aux vertus qu'elles attaquent : en celles qui sont contre la foi et qui mènent à l'infidélité ; contre l'espérance, et qui jettent dans le désespoir ou dans le découragement ; contre la charité et qui provoquent à la haine, et aux autres vices qui tiennent de l'aversion pour le prochain.


Quels sont les remèdes contre les tentations ?

Jésus-Christ a dit : Veillez et priez afin de n'être point engagés dans la tentation. Mais en particulier, aux tentations de désespoir et à celles qui sont contre la foi, il faut opposer l'Oraison, le goût des choses spirituelles, les pratiques de dévotion. Par ces saints exercices on apprend à connaître Dieu, on comprend combien il est aimable ; ce qui contribue beaucoup à nous affermir dans la foi et à ranimer notre espérance.
Ceux qui sont tentés de présomption et de vaine confiance, doivent s'étudier à n'avoir que de bas sentiments d'eux-mêmes, et pour cela il faut qu'ils tâchent de ne jamais perdre de vue leur néant et leurs péchés. On combat l'intempérance dans le manger par l'abstinence, et on surmonte la gourmandise en lui retranchant ce qui l'excite, jusqu'à ce qu'on soit maître de soi-même, au sujet de la quantité et de la qualité de la nourriture qu'on doit s'accorder.
Contre les tentations d'impureté, il n'est point d'autre remède qu'une vie austère et la fuite des occasions. Pour ce qui porte à l'aversion du prochain, ce n'est pas en fuyant qu'il faut le combattre, mais en allant au-devant des personnes qui nous déplaisent, en les prévenant et en leur parlant avec douceur et avec humilité.


N'y a-t-il point de tentation contre la charité qui regarde Dieu ?

Le démon attaque quelquefois par cet endroit les âmes les plus parfaites, en faisant sur elles de fortes impressions qui leur donnent de l'horreur pour Dieu. Mais outre ces tentations horribles, qu'il faut mettre au nombre des épreuves extraordinaires, il y a en ce genre trois sortes de tentations qui sont fort communes. La première, à laquelle les gens du monde sont fort sujets, est l'éloignement de Dieu et de tout ce qui mène à Dieu. La seconde, qui n'est que trop ordinaire à ceux qui pratiquent la vertu, est le dégoût et l'indifférence pour la perfection qu'ils ont embrassée. La troisième, est la paresse et la lâcheté, qui affaiblissent la ferveur, et qui peuvent être regardées comme une très forte épreuve, eu égard à la peine qu'elles causent et au danger auquel elles exposent. C'est le grand obstacle à l'avancement des personnes religieuses, et de toutes celles qui pratiquent la dévotion.


Quel remède y a-t-il contre cette dernière tentation ?

C'est de se maintenir dans trois sortes de dispositions, qui sont : la vigilance à découvrir les obstacles à la ferveur dès qu'ils se présentent ; la générosité à les combattre, et la constance à veiller toujours à ne se point rebuter à cause des difficultés. Mais pour veiller avec plus de succès, il est à propos d'appliquer la vigilance à trois choses particulières : à l'Oraison, pour la faire avec exactitude et avec fidélité ; au recueillement, pour n'en sortir jamais ; et au soin de se vaincre soi-même, pour la continuer jusqu'à la fin.


Combien y a-t-il de fortes d'illusions dangereuses aux personnes spirituelles ?

Il y en a trois qui se rapportent à trois sortes de personnes ; à celles qui commencent à s'adonner au bien ; à celles qui ont déjà fait quelque progrès dans la vertu ; et à celles qui ont déjà fort avancé et qui sont sur le point d'entrer dans l'union avec Dieu.


Quelle est l'illusion à laquelle sont sujets ceux qui commencent ?

C'est de suivre les mouvements d'une ferveur aveugle et indiscrète, qui les porte à des excès en fait d'Oraison et de pénitence, par lesquels leur santé est considérablement affaiblie. D'où il arrive, qu'étant obligés de relâcher de leurs exercices, et ne sachant pas garder un milieu, ils donnent dans l'extrémité opposée, qui est de se laisser aller à la sensualité, et de prendre trop de soin de leur corps.


Quel est le moyen de se garantir de cette illusion ?

C'est que ceux qui s'adonnent à pratiquer la vertu, se défient de leur prudence, et qu'ils soumettent leurs lumières à celles d'un sage Directeur, afin que Dieu bénissant leur obéissance, ils soient conduits par une voie sûre, également éloignée de la sévérité outrée, et de la trop grande indulgence.


Quelle est la seconde illusion ?

C'est celle où tombent les personnes qui ont déjà fait quelque progrès dans l'amendement de leur vie : tournant tout d'un coup leurs pensées vers le terme de la perfection, et considérant les douceurs dont jouissent les âmes parfaites dans l'état d'union avec Dieu, elles s'entretiennent dans ces douceurs avec elles-mêmes; elles les goûtent ; elles s'y attachent, et font des efforts pour s'élever à cet état qui les charme ; ensuite prenant leurs désirs pour des effets, et leur goût pour une véritable jouissance, elles s'imaginent être dans ce haut degré de perfection, où il n'appartient qu'à Dieu d'élever les âmes après qu'elles se sont longtemps exercées à combattre leurs vices, à mortifier leurs passions et à pratiquer les vertus solides.
Les personnes ainsi abusées ne manquent pas de raison spécieuse pour se confirmer dans leur illusion. On leur entend souvent dire qu'il n'est rien tel que d'aller droit à Jésus-Christ par la contemplation de ses mystères ; que le grand secret de la perfection est de se porter à Dieu d'une simple vue. Et comme les fausses douceurs que leur imagination leur procure dans cette élévation affectée, suffisent en effet pour apaiser et pour endormir leurs passions pendant quelque temps, elles se persuadent que tout est fait, qu'elles ne doivent plus s'appliquer à mortifier leurs sens, et que les pratiques de la pénitence et de l'humilité ne leur sont plus nécessaires. On en voit qui vivent plusieurs années dans ce calme trompeur, et qui, aux approches de la tentation, au lieu de se préparer à combattre, se contentent de jeter un regard sur Jésus-Christ, disant que cela leur suffit, et que dans ce simple regard elles trouvent tout.
Au reste, il est aisé de se tromper sur le chapitre de ces personnes et de les croire fort spirituelles, parce que souvent elles ont de l'esprit et de la facilité à s'exprimer d'une manière noble et naturelle. D ailleurs, le goût qu'elles ont pour les opérations intérieures de la grâce, quoique seulement spéculatif, fait qu'elles en parlent, comme si elles en avoient l'expérience. Il n'est pas fort extraordinaire de trouver dans le monde des gens qui, menant une vie douce, agréable aux sens, conforme aux inclinations de la nature, et par conséquent fort contraire aux exemples des Saints dont la vie a été austère, ne laissent pas de passer pour des personnes dévotes, et d'imposer au public, après s'être trompées elles-mêmes, à la faveur de certaines pratiques sublimes dans lesquelles elles font consister toute la science de la perfection.


Qu'arrive- t-il à ces personnes ?

Lorsqu'elles sont avancées en âge, ou qu'elles sont mises à quelque épreuve, elles paraissent ce quelles sont ; c'est-à-dire, vides de grâce et dépourvues de vertu, et cela, faute d'avoir passé par les voies ordinaires et indispensables, où l'on s'adonne à combattre la nature, et à détruire l'amour-propre pour fonder solidement l'édifice de la perfection.


Quel est donc le remède à une illusion si dangereuse ?

C'est la pratique exacte et constante de tout ce que nous avons dit au Chapitre de la vie purgative.


Vous avez blâmé les personnes qui sont dans cette seconde illusion de ce qu'elles vont d'abord à Jésus-Christ, est-ce que tous ne doivent pas aller à ce Dieu-Homme, même ceux qui commencent ?

Il est contre l'ordre que ceux qui ne font que de se donner à Dieu, sujets à des vices qui ne sont pas encore bien détruits, veuillent d'abord s'introduire dans la familiarité de Jésus-Christ, et comme l'épouse, prétendre au baiser de sa bouche, avant que de s'être humiliés à ses pieds, à l'exemple de Magdeleine.
Quoiqu'il soit le Créateur des âmes, et qu'usant de son pouvoir, il les attire, quand il lui plait, par douceur et avec amour ; on ne doit pas pour cela se croire dispensé des exercices d'une vie pénitente. Il est très-utile de penser à notre Seigneur, et de rappeler souvent le souvenir de son Enfance et de sa Passion ; mais quand la tentation presse, il faut quelque chose de plus, résister généreusement et avoir recours, selon le besoin, à la mortification, à la retraite, et à la fuite des occasions. Ceux qui, pour arrêter la révolte des passions, et pour remédier au désordre qu'elles causent, se contentent d'élever leur esprit à des idées sublimes, ressemblent à des personnes qui amuseraient un malade pour l'empêcher de sentir son mal, au lieu de travailler à le guérir.


Quelle est la troisième illusion ?

C'est celle qui séduit les personnes déjà avancées dans les voies de Dieu.
Il y en a qui s'attachent avec excès aux goûts sensibles et aux douceurs de la vie spirituelle. Le Démon qui se sert de tout pour nous perdre, leur suggère des sentiments de vaine confiance qui leur font perdre la crainte des enfants de Dieu. Enivrées d'elles-mêmes, elles s'imaginent qu'elles ne voient, qu'elles ne goûtent que Dieu en toutes choses, et que tout leur est bon, parce qu'elles sont indifférentes à tout. Dès lors plus de discrétion, plus de retenue, plus d'égard aux bienséances du sexe, de l'état et de la condition. Elles prennent pour joie spirituelle, et pour attrait de grâce, une douceur trompeuse qui se glisse dans les sens, et n'envisageant les choses qu'avec des yeux charnels, elles tombent dans des familiarités grossières, et dans des désordres honteux, où le malin esprit les précipite. Ainsi a-t-on vu les Adamistes, les faux Gnostiques, et les Illuminés du siècle passé, donner dans toutes sortes d'ordures et demeurer obstinés dans leurs dérèglements, disant qu'ils étaient au-dessus des lois, que leur âme était revenue à la première pureté où elle avait été créée, et que tout leur était permis, parce qu'ils suivaient en tout les mouvements de l'Esprit de Dieu.
Ce n’est pas seulement l'erreur qui a jeté plusieurs Hérétiques dans ces abominations ; des personnes d'oraison s'y sont malheureusement abandonnées pour avoir suivi aveuglément une simplicité qui n'était rien moins que vertu, parce qu'elle n'était pas accompagnée de prudence. Plusieurs ont été trahis par un orgueil secret qu'ils n'avoient pas eu soin de combattre ; ils se sont laissés entraîner par une joie sensible qui les flattait, et confondant les inclinations des sens avec celles de l'esprit, ils se sont rendus abominables par la corruption de leurs mœurs. Si nous remontons à la source, nous trouverons que le mal vient de ce que manquant d'expérience et de discrétion, on s'attache trop aux consolations sensibles, et qu'on se remplit de soi-même jusqu'à se croire parfait et à se mettre au-dessus des lois communes. Quand on a franchi ces bornes, il n'y a plus rien qui arrête, et l'on est bientôt le jouet des artifices et des tromperies du Démon.
Les véritables Mystiques prennent conseil de la prudence évangélique, qui leur apprend à se défier de tout ce qui flatte les sens, a se conduire par l'esprit, à se contenter des voies communes, et à ne jamais abandonner les pratiques de vertu Ils sont persuadés qu'il n'est point de voie sûre que celle qui est conforme à la Doctrine de l'Église et au sentiment des Docteurs; et s'ils usent quelquefois de certaines expressions qui paraissent trop fortes, par exemple, lorsqu'ils disent qu'il faut s'abandonner à Dieu et tout perdre pour l'amour de lui, on doit donner à ces expressions les modifications qu'ils ont prétendu qu'on y donnât, leurs desseins n'ayant jamais été de porter les vertus chrétiennes au-delà des bornes que la foi prescrit. Cet esprit de soumission est le grand moyen de se garantir des illusions auxquelles sont sujets tous ceux qui déférent trop à leurs propres sentiments, et qui ne consultent pas assez les vérités établies. Si la foi ne rend témoignage à l'expérience, on est toujours en danger de s'égarer.
D'ailleurs, l'humilité, sans laquelle il n'est rien de solide en matière de perfection, consiste à se soumettre aux lumières de ceux que Dieu a établis pour conduire les autres ; et la simplicité, qui bannit les réflexions inutiles et les recherches inquiètes, n'est point ennemie de la prudence, qui ordonne qu'on marche avec précaution dans les voies de Dieu, et qu'on ne hasarde rien sur ses lumières particulières. Il est aisé de remarquer cet accord admirable dans la conduite de tous les véritables humbles. Généreux envers Dieu, et ne sachant ce que c'est que de tant délibérer quand il s'agit de s'exposer, et de tout sacrifier pour son service, ils sont néanmoins très-réservés, et toujours sur leurs gardes pour se conduire par principe plutôt que par instinct, et pour discerner les esprits afin de ne suivre que celui de Dieu. La lumière de la foi, les décisions de l'Église, la direction de l'obéissance, sont les points fixes auxquels ils s'attachent, et sur lesquels ils s'appuient, pour être inébranlables.


N'y a-t-il point d'autre illusion à craindre pour les personnes spirituelles ?

Il y en a encore une, et c'est celle des personnes qui, après avoir pratiqué la vertu pendant longtemps, s'imaginent être arrivées à l'état d'uniformité et de parfaite indifférence, où l'on est disposé à tout, parce qu'on est fixé en Dieu et qu'on voit toutes choses en lui.
Sur ce faux principe, elles se dispensent de l'oraison, des exercices de piété et des pratiques gênantes d'une vie régulière, comme n'étant plus nécessaires à des personnes à qui tout est indifférent, et qui sont sans inclination et sans répugnance.


Quel est le remède à cette illusion ?

C'est de se bien persuader que quelque élevé qu'on soit, quelque goût qu'on ait de Dieu, quelque progrès qu'on ait fait dans la sainte indifférence, il n'est jamais permis de manquer d'humilité, et que c'est en manquer dans un point essentiel, que de ne point s'acquitter des devoirs et des obligations communes, et de n'être pas exact jusque dans les moindres choses. Une des marques qui distingue la véritable vertu de la fausse, est de ne rien négliger, surtout de ce qui est prescrit, et de ne point se tirer par un esprit de singularité, du train de vie commun dans l'état où on se trouve.


Que faut-il donc penser de ceux qui se dispensent des règles communes, et même de l'obéissance qu'ils ont vouée, sous prétexte de ne point gêner la liberté de l'Esprit de Dieu, et de faire le bien auquel ils se sentent portés ?

Quoique Dieu ait quelquefois conduit les Saints par des voies fort extraordinaires, on n'en trouvera aucun qui ait cru pouvoir suivre ses mouvements particuliers au préjudice de l'obéissance qu'il avait avouée; ceux qui pouvaient disposer d'eux-mêmes, n'ont jamais manqué d'emprunter les lumières d'autrui pour se conduire, et de soumettre leurs vues et leurs inspirations les plus fortes au jugement de ceux qu'ils avaient choisi pour leurs guides. Je ne sache point d'erreur plus dangereuse pour les personnes qui vivent en communauté, que de ne pas faire consister leur plus grande perfection à se conformer à l'ordre établi, et de se persuader que pour obéir à l'Esprit de Dieu, elles peuvent, par exemple, quitter la prière ou le travail que la règle leur prescrit. Il est vrai qu'on doit avoir grand égard aux lumières et aux mouvements intérieurs qui viennent de Dieu ; mais aussi il ne faut pas oublier que Dieu veut qu'on se soumette aux lois communes et aux ordres des Supérieurs, lors même qu'ils paraissent contraires à ce qu'il inspire aux âmes. Cette conduite est sûre, et on gagne doublement à la suivre, parce qu'outre le mérite qu'on acquiert en s'acquittant de ses obligations, on est toujours plus disposé à recevoir de nouvelles faveurs du Saint-Esprit, qui se plaît à se reposer sur les âmes humbles et obéissantes. Et il arrive que l'attrait intérieur de la grâce, bien loin de se perdre ou de s'affaiblir pour être contrarié par la loi extérieure, en devient au contraire plus excellent et plus parfait.



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