Extrait du CATÉCHISME SPIRITUEL DE LA PERFECTION CHRÉTIENNE, TOME I, Composé par le R. P. J. J. SURIN, de la Compagnie de Jésus :
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort |
De l'amour parfait
À quels caractères connaît-on l'amour parfait ?
À trois principaux. Le premier est un doux repos de l'âme en Dieu. Le second est un détachement général de tout ce qui n'est pas Dieu, ou de l'intérêt de Dieu. Le troisième est une entière résignation et une conformité parfaite à la volonté de Dieu, avec un généreux abandonnement, qui aille jusqu'à nous rassurer contre tous les accidents de la vie.
En quoi paraît la douceur de ce repos ?
C'est surtout dans les peines et les contre-temps causés ou par les passions qui agitent le cœur humain, ou par la malice des hommes, qui persécutent la vertu ; ou par le démon, qui met autant qu'il peut le trouble et le désordre dans les âmes. Au milieu de ces tempêtes l'homme saintement enivré de la douceur de l'amour, repose sans inquiétude, et jouit d'une paix parfaite : on peut lui appliquer ces paroles des Proverbes, quoique dans un sens bien différent de celui de l'Auteur sacré. Vous serez comme un homme endormi au milieu de la mer, comme un Pilote assoupi qui a perdu le gouvernail ; et vous direz ; ils m'ont battu, mais je ne l'ai point senti ; ils m'ont entraîné ; mais je ne m'en suis point aperçu. (Prov.)
Quels sont les effets de cet amour ?
Il y en a deux. Le premier, est un désir ardent de procurer le service de Dieu ; désir qui ne donne aucun relâche, et qui fait penser jour et nuit aux moyens de plaire à l'objet qu'on aime. Le second est un effet de l'union divine dont cet amour est le lien, et c'est un embrassement continuel de l'âme avec J. C.
En quoi consiste ce désir qui est le premier effet de l'amour parfait ?
1. Dans une disposition habituelle à chercher en tout le bon plaisir de Dieu, conformément à ce que disait Notre Seigneur parlant de son Père : je fais toujours ce qui lui plaît. 2. Dans une grande faveur qui entretient ce désir, et qui porte à la pratique de toutes sortes de bonnes œuvres.
Quelles sont ces bonnes œuvres ?
Elles sont de trois sortes. Premièrement, tout ce qui appartient au service divin, le chant, l'Office, la réparation des Églises, le culte des Saints, etc. Secondement, un empressement cordial et singulier pour tout ce qui peut contribuer au soulagement des affligés, tels que sont les pauvres, les prisonniers, les malades qu'on va visiter dans les hôpitaux et dans les maisons particulières. Troisièmement, un zèle ardent et affectueux pour la conversion et la perfection de tous les hommes, ne négligeant rien de tout ce qui peut contribuer à leur salut et à leur avancement dans la vertu. Telles sont les occupations de l'amour parfait ; l'âme qui en est embrasée, est comme une épouse qui ne désire rien tant que de procurer à son divin Époux des enfants spirituels.
Qu'est-ce que cet embrassement que vous avez donné pour le second effet de l'amour parfait ?
Il consiste dans l'union actuelle et continuelle de la volonté avec l'objet aimé.
Quelles sont les propriétés de cet embrassement ?
Ces trois-ci principalement. Il est délicieux ; il est (comme parlent les Mystiques) perdant et abîmant ; il est transformant.
Pourquoi est-il délicieux ?
Parce que dans cet embrassement l'âme est unie à J. C. d'une manière si intime, que les Mystiques n'ont pas fait difficulté de l'appeler une espèce d'attouchement de la substance divine ; expression très-conforme à l'expérience des personnes qui ont eu part à cette faveur. Ceux qui en voudront savoir davantage, n'ont qu'à consulter saint Bernard, sur les cantiques, Blosius, Thomas à Jesu Maria, et plusieurs autres qui ont traité assez clairement cette matière. Ce qui est certain, c'est que ce doux attouchement, quoiqu'inexprimable, quoique purement spirituel, et infiniment délicat, est néanmoins très-réel, et qu'il produit une sainte ivresse qui peut faire dire à l'âme qu'elle a touché et senti ce que rien de créé ne saurait comprendre, qu'elle a joui du souverain bien autant qu'on en peut jouir dans l'état présent d'où la vision est exclue.
Il semble que S. Augustin ait voulu parler de cette sublime opération de la grâce, lorsqu'il a dit à Dieu dans ses confessions : Quelquefois vous excitez en moi des sentiments d'amour que je n'avais jamais éprouvés, et vous me pénétrez d'une douceur ineffable : pour peu qu'elle augmente, et que vous acheviez, ô mon Dieu, ce que vous avez commencé en moi, je ne sais ce que ce sera ; mais ce ne sera pas un état qui convienne à la vie présente. Ces paroles désignent assez ce que nous venons de dire, quoiqu'elles ne le marquent pas expressément. Après tout, nous n'avons pas de meilleures preuves de cette vérité que le témoignage de ceux qui l'ont expérimentée. Ce sont des Saints ; il y aurait une témérité outrée à mépriser leurs expériences, ou à révoquer en doute leur sincérité.
Pourquoi cet embrassement est-il appelé perdant et abîmant ?
Parce que l'âme en est pénétrée, jusqu'à ne plus se sentir elle-même, jusqu'à être comme perdue, et à ne s'apercevoir pas plus de soi que si elle était anéantie. Tout ce qu'elle sent, c'est son Époux céleste qui la possède, et elle dit avec S. Paul : Je vis, ou plutôt ce n'est plus moi qui vis ; mais c'est J. C. qui vit en moi. Les mouvements affectueux, les transports de joie dont elle est saisie, sont semblables à des flots l'un sur l'autre qui la couvrent ; la reconnaissance qu'elle veut témoigner à son bienaimé, lui cause un redoublement d'amour qui, comme un dernier flot encore plus élevé, l'engloutit enfin et l'abîme. La voilà noyée dans la douleur divine, qui est un avant-goût du Paradis, et qui a donné occasion aux Saints d'appeler cet état les Noces spirituelles.
Que veut-on nous faire entendre quand on dit que cet embrassement est transformant ?
On veut dire que l'âme est unie à Jésus-Christ sans milieu, par la seule force de son amour, et d'une manière si étroite qu'elle a peine à se distinguer de son cher Époux qui habite en elle, jusques là qu'il lui semble que les membres de son corps sont les membres de Jésus-Christ, sa parole, la parole de Jésus-Christ, et son cœur le cœur de Jésus-Christ, conformément à ce qui a été dit : Celui qui s'attache au Seigneur, ne fait qu'un esprit avec lui. Ce qui revient à ce que disait le Fils de Dieu parlant à son Père : Vous êtes en moi et je suis en eux, afin qu'ils soient parfaitement unis.
Rien de plus parfait qu'une telle union, qui va en quelque manière jusqu'à l'unité. On peut s'en former quelque idée par ce qui s'accomplit dans l'Eucharistie, où J. C. s'unit à nous comme la nourriture dont nous usons. Avec cette différence, dit saint Augustin, que la nourriture ordinaire se change en notre substance, au lieu que cette divine nourriture nous change spirituellement en elle-même. Plusieurs Théologiens assurent que cette union que nous contractons avec Jésus-Christ dans l'Eucharistie, est très étroite et très-intime, et qu'elle est la consommation du mariage spirituel.
Tout cela prouve que par la force de l'amour, qui est transformant de sa nature, l'union augmente à un point qu'il est mal aisé de l'expliquer par des Paroles, et qu'il faut s'en rapporter à expérience des saintes Épouses de J. C., de qui on peut dire avec S. Paul : qu'elles savent des Mystères dont il n'est pas permis à un homme de parler, et que personne ne connaît que celui qui reçoit de telles faveurs. Nemo novit nisi qui accipit. (Apoc. 2, 17)
À quelles marques connaît-on la pureté de cet amour ?
À trois principales. La première est une profonde humilité et une exacte obéissance. La deuxième est une affection singulière pour les mépris et les souffrances. La troisième est un zèle ardent pour le service des pauvres, et pour le salut des âmes. Sainte Thérèse dit à peu près la même chose dans la septième demeure du château de l'âme. Après avoir demandé ce que c'est qu'être vraiment spirituel, elle répond que c'est être esclave de J. C., acheté au prix de sa croix, marqué à son sceau qui est la croix, et prêt à se rendre esclave de tout le monde pour les intérêts de J. C.
L'exemple de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
et du Calvaire de Pontchâteau
Le monument qui nous montre le mieux l'amour de saint Louis-Marie de Montfort pour Jésus crucifié est celui de Pontchâteau. Son histoire est aussi intéressante qu'édifiante.
En 1673. année de la naissance du missionnaire, vers l’heure de midi, par un temps fort clair, on vit paraître dans les airs des croix lumineuses et des étendards au-dessus d'une lande de Pontchâteau, appelée lande de la Madeleine. Puis l’air retentit d'un grand bruit qui fit fuir les troupeaux dans les villages voisins. Cette scène mystérieuse se termina par un concert d'une suave harmonie. Que signifiait cette vision ? Les témoins étaient bien embarrassés pour le dire. Ils en eurent le sens quarante ans plus tard, quand sur cette lande saint Louis-Marie de Montfort éleva son Calvaire. Les croix radieuses entourées d'étendards étaient le symbole du triomphe qu’en ce lieu on réservait au Rédempteur. Les animaux, mis en fuite par un bruit d'En-Haut, désignaient les esprits infernaux, chassés du pays par la vertu de la croix et la parole du saint missionnaire. Enfin, la musique céleste laissait prévoir les pieux cantiques, qui désormais ne se tairaient plus sur la montagne sacrée.
L'emplacement fut désigné, d'une façon merveilleuse, au choix du missionnaire et de ses collaborateurs. Tout d'abord on avait jeté les yeux sur le village de Sainte-Reine ; mais, pendant qu'on commençait les premiers travaux, deux blanches colombes vinrent becqueter la terre fraîchement remuée, partirent à tire d'aile pour reparaître bientôt, becqueter de nouveau le sol et s’envoler dans la même direction. Saint Louis-Marie de Montfort fit observer ces allées et venues à ses compagnons. On suivit le vol des oiseaux et l'on finit par remarquer qu’ils s'arrêtaient, après chaque course, au point le plus élevé de la lande de la Madeleine. Là on trouva, selon l'expression des paysans, « toute une ruchée de terre », déposée sur le sol aride.
Le missionnaire vit dans ce signe une indication du Ciel. Dieu voulait que, sur cette immense plate-forme, on élevât bien haut l'image de son Fils bien-aimé. Le jour même, le Père de Montfort traça trois grands cercles concentriques, l'un de 400, le deuxième de 500, le troisième de 600 pieds. Le premier marquait la base du mont qu’il projetait d’élever sur la colline ; entre le deuxième et le troisième, il ferait creuser un vaste fossé, et la terre qu’on en tirerait servirait de base au monument.
Le projet du saint prêtre était grandiose. Puisque Jérusalem était aux mains des infidèles, il voulait donner aux chrétiens une idée de la ville sainte, leur fournir une vive représentation des lieux sanctifiés par la Passion du Sauveur. On se mit tout de suite à l’œuvre. Prêtres et fidèles, enthousiasmés par la voix du missionnaire, se livrèrent aux labeurs les plus pénibles pour ériger la montagne de Dieu. Pendant quinze mois consécutifs, on vit constamment chaque jour, sur la lande de la Madeleine, de deux cents à quatre cents ouvriers de bonne volonté, venus de tous côtés, même des pays étrangers, comme de la Flandre et de l'Espagne. Ce n'était pas seulement de robustes paysans, mais des femmes, des jeunes filles, des enfants, des ecclésiastiques, des bourgeois, des gentilshommes, heureux et fiers de contribuer personnellement au triomphe de la croix. Le seul salaire qu'ils demandaient était de contempler, aux moments de repos, le beau Christ qui reposait dans une grotte éclairée par la pâle lumière d'une lampe, et qui devait être suspendu à la croix.
Tout en travaillant, on chantait. Le missionnaire avait composé un cantique qui renouvelait sans cesse l'enthousiasme. Il y avait surtout un couplet qui frappait les esprits, c'était le suivant, qui était une vraie prophétie :
Oh ! qu'en ces lieux, l'on verra de merveilles !
Que de conversions.
De guérisons, de grâces sans pareilles !
Faisons un Calvaire ici.
Faisons un Calvaire !
Enfin, à force de fatigues, la montagne fut achevée. Un mur entourait la plate-forme et supportait un grand Rosaire. Trois croix furent dressées au sommet du Calvaire. Celle de Notre-Seigneur, qui n'avait pas moins de cinquante pieds de long, était rouge ; celle du bon larron était verte, et celle du mauvais, noire. Au pied de la croix de Jésus, se trouvait Marie, la Mère des douleurs, avec saint Jean et sainte Marie-Madeleine. La Vierge et son Rosaire, on le voit, n’étaient point oubliés. Cependant, pour exciter la dévotion des pèlerins, Montfort fit planter autour du monument, comme nous l'avons déjà dit, un immense Rosaire de cent cinquante sapins et de quinze cyprès, qui invitaient à réciter les cent cinquante Ave Maria et les quinze Pater. Il avait réservé aussi des emplacements pour trois chapelles, où seraient représentés les mystères joyeux, douloureux et glorieux Mais on ne lui laissa pas le temps d'exécuter son dessein.
La plus grande gloire que reçut Jésus-Christ à Pontchâteau ne vint pas de la croix qui fut érigée sur le Calvaire, mais de celle qui fut plantée dans le cœur du Père de Montfort. Rarement saint fut accablé d'une humiliation aussi grande et douloureuse.
L’œuvre était terminée. Tous les habitants du pays se réjouissaient et demandaient qu’on fit des fêtes splendides, pour l'inauguration du monument. La bénédiction en fut fixée au 14 septembre 1710. L'évêque de Nantes autorisait saint Louis-Marie de Montfort à la présider en son nom. Rien ne fut négligé pour donner plus d'éclat à la cérémonie. Quatre excellents prédicateurs avaient accepté de prêcher aux quatre côtés de la sainte montagne. On savait que l'auditoire serait immense. Les pèlerins accouraient à flots pressés et inondaient la lande. Persuadés qu'ils ne trouveraient pas d'hôtellerie pour s'abriter, ils apportaient leurs provisions et se proposaient de dormir sur l’herbe en plein air, ou sous les arbres de la forêt. Le vieux père du missionnaire était venu lui-même de Rennes pour voir, avant de mourir, l'œuvre maîtresse de ce fils, qui, disait-il, ne lui avait jamais fait de peine.
Le 13 au soir, on faisait les derniers préparatifs pour la fête du lendemain, quand survint un messager qui apportait une lettre de l’évêché de Nantes. C'était la défense de procéder à la bénédiction. À cette nouvelle, tout le monde fut Préparation à la Consécration profondément attristé. Seul saint Louis-Marie de Montfort demeura calme, sans proférer une plainte. Néanmoins, espérant, par une explication verbale, faire changer la décision du prélat, il partit pour Nantes. Après avoir voyagé toute la nuit, il supplia l’évêque de lever la défense qu’il avait portée. Ce fut inutile. Le missionnaire revint vers son Calvaire, le lendemain de la fête. Tout s'était passé comme on l'avait réglé à l'avance, sauf la bénédiction. L'arrivée de Montfort excita la joie des pèlerins : mais quand on sut l’insuccès de sa démarche, ce fut une véritable consternation.
Le serviteur de Dieu, sans se laisser abattre, s'en alla le dimanche suivant commencer une mission à Saint-Molf. Une autre humiliation l'y attendait. Quatre jours après son arrivée dans la paroisse, l’évêque lui interdit de prêcher et de confesser. Montfort se soumit sur-le-champ à cet ordre si sévère et se retira à Nantes, chez les Jésuites.
Mais il n'était pas au bout de ses peines. Les Jansénistes intriguèrent si bien à la Cour, qu'ils obtinrent de Louis XIV une sentence qui vouait à la destruction le Calvaire de Pontchâteau. On réquisitionna d’office pour cet effet les paysans d'alentour.
En apprenant cette nouvelle, saint Louis-Marie tomba à genoux. « Dieu soit béni ! dit-il, je n'ai jamais songé à ma gloire, mais à la sienne. J'espère qu'il me recevra avec la même faveur que si j’avais réussi. » Et il commença, sous la direction d'un Père Jésuite, le Père Préfontaine, les exercices de saint Ignace. Ce Père a rendu témoignage de la vertu héroïque de son hôte.
« Je l'accueillis, dit-il, sans m’apercevoir qu’il lui fût arrivé le moindre chagrin. Il me parla comme à son ordinaire, et ne me fit jamais paraître la moindre émotion dans ses paroles, ni dans ses maximes, ni même sur son visage. Comme l'ordre du roi fit grand bruit à Nantes et aux environs, nous en fûmes bientôt instruits. J’en parlai à M. de Montfort, il me confirma ce qui se disait, mais sans qu'il lui échappât une seule parole de plainte ou de mécontentement contre ceux qu'il avait raison de soupçonner de lui avoir attiré un ordre si positif et si peu attendu. Cette paix, cette égalité d’âme dont il ne se départit pas pendant nuit jours, me surprit : je l’admirai. Ce que j’avais vu et ce que j’avais su de lui me l'avait fait regarder comme un homme de bien ; mais cette patience, cette soumission à la Providence, dans une occasion aussi délicate que celle-là, la sérénité, la joie même qui paraissait sur son visage, malgré un coup si accablant pour lui, me le firent alors regarder comme un saint et m’inspirèrent des sentiments de respect et de vénération pour sa vertu que j’ai toujours conservés depuis et que je conserverai jusqu’à la mort. »
M. des Bastières, son compagnon de mission, étant venu le visiter, fut lui-même surpris de sa tranquillité. « Je croyais, dit-il, le trouver accablé de chagrin, je me disposais à faire tout mon possible pour le consoler, mais je fus très surpris, lorsque je le vis plus gai et plus content que moi, qui avait plus besoin de consolation que lui. Je lui dis en riant : “Vous faites l’homme fort et généreux. Pourvu qu'il n’y ait là rien d'affecté, à la bonne heure ! — Je ne suis ni fort, ni courageux, me répondit-il, mais, Dieu merci, je n’ai ni peine, ni chagrin, je suis content. — Vous êtes donc bien aise qu’on détruise votre Calvaire ? — Je n’en suis ni aise ni fâché. Le Seigneur a permis que je l’aie fait faire, il permet aujourd’hui qu’il soit détruit ; que son saint nom soit béni !” » (Extrait de Préparation à la Consécration à la très sainte Vierge Selon la méthode de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, par le Père J.-M. Texier)
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