SOIN DE CACHER LES BONNES ŒUVRES
Évitez de faire vos bonnes œuvres devant les hommes, pour en être vus : car vous n'en recevriez pas la récompense de votre Père qui est dans les cieux (Matth. 6. 1).
I. Point. — Dangers de la vaine gloire.
Nous avons déjà eu plusieurs fois occasion de réfléchir sur la nécessité où nous sommes de ne nous proposer en tout que l'intention pure de plaire à Dieu ; mais l'importance de ce sujet mérite bien qu'on y consacre une méditation entière. Ne faites point vos bonnes œuvres pour être vus des hommes, dit notre Seigneur ; car vous n'en recevriez point la récompense de votre Père qui est dans les Cieux. La vaine gloire est semblable à ces vers qui s'introduisent dans les plus beaux fruits ; ils les empêchent de mûrir, ou les gâtent, s'ils sont déjà mûrs : ainsi la recherche que nous faisons de l'estime des créatures corrompt nos bonnes œuvres en détruisant dans son principe la seule chose qui les rendait méritoires aux yeux de Dieu ; car en nous attribuant à nous-mêmes la gloire, qu'il s'était proposé d'en tirer, elle lui fait un larcin sacrilège qui l'offense. Le démon ne l'ignore pas, il connaît d'ailleurs notre penchant à l'amour-propre ; aussi ne manque-t-il jamais de nous attaquer de ce côté-là, et comme le vice d'orgueil a cela de particulier qu'il se nourrit de ce qu'il y a de plus excellent dans la vertu, plus nous avons reçu de grâces et pratiqué de bonnes œuvres, plus nous devons nous tenir sur nos gardes. Nous sommes alors obligés d'user des mêmes précautions qu'un voyageur chargé de perles et de pierres précieuses, qui serait obligé de traverser un pays infesté de voleurs. Ô mon Dieu, l'ai-je bien compris ? Est-ce avec une sainte frayeur que je reçois vos dons et avec un grand soin que je les cache aux yeux des hommes ? Remplissez-moi, Seigneur, de votre esprit de crainte et de prudence, de peur que recherchant, dans le peu de bien que je fais, l'estime des créatures, je ne me trouve pas les mains vides, lorsque je paraîtrai devant vous pour vous rendre compte de mes œuvres.
II. Point. — Pratique de la pureté d'intention.
Une objection spécieuse au premier abord semble devoir se présenter ici. Notre Seigneur enseigne à ses disciples à faire le bien en secret. Lorsque vous faites l'aumône, dit-il, que votre main gauche ignore, s'il se peut, ce qu'aura fait votre main droite ; .... quand vous voulez prier, entrez dans votre chambre, et fermez la porte sur vous. Lorsque vous jeûnez, parfumez-vous la tête et lavez-vous le visage, afin que les hommes ne s'aperçoivent point que vous jeûnez (Matth. 6, 17-18). Peu auparavant il avait dit : que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les Cieux (Matth. 5. 16). Ces deux passages ne renferment-ils pas contradiction ? Nullement ; mais ils nous enseignent à tenir le milieu entre la crainte des hommes et la recherche de leur estime, à mépriser également l'un et l'autre, ne désirant que Dieu pour juge et pour rémunérateur de nos œuvres. Ils nous apprennent que si nous devons faire le bien en public pour édifier les hommes, nous devons en faire encore plus dans le secret pour nous assurer l'amitié de Dieu. Donnez-moi, ô mon Dieu, votre esprit de discernement, afin que gardant toujours la conduite que me prescrivent la prudence et l'humilité, je ne cherche et ne trouve dans toutes mes œuvres que votre seule gloire.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Veillez sur vous, afin d'agir en tout avec l'intention pure de plaire à Dieu. — Prier Jésus par de fréquentes oraisons jaculatoires qu'il purifie de plus en plus notre cœur et nos intentions.
Reportez-vous à Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Du discernement des esprits en tant que vertu acquise par le travail et l'industrie, Que votre nom soit sanctifié, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Discernement des esprits, Les œuvres de miséricorde, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.
Évitez de faire vos bonnes œuvres devant les hommes, pour en être vus : car vous n'en recevriez pas la récompense de votre Père qui est dans les cieux (Matth. 6. 1).
I. Point. — Dangers de la vaine gloire.
Nous avons déjà eu plusieurs fois occasion de réfléchir sur la nécessité où nous sommes de ne nous proposer en tout que l'intention pure de plaire à Dieu ; mais l'importance de ce sujet mérite bien qu'on y consacre une méditation entière. Ne faites point vos bonnes œuvres pour être vus des hommes, dit notre Seigneur ; car vous n'en recevriez point la récompense de votre Père qui est dans les Cieux. La vaine gloire est semblable à ces vers qui s'introduisent dans les plus beaux fruits ; ils les empêchent de mûrir, ou les gâtent, s'ils sont déjà mûrs : ainsi la recherche que nous faisons de l'estime des créatures corrompt nos bonnes œuvres en détruisant dans son principe la seule chose qui les rendait méritoires aux yeux de Dieu ; car en nous attribuant à nous-mêmes la gloire, qu'il s'était proposé d'en tirer, elle lui fait un larcin sacrilège qui l'offense. Le démon ne l'ignore pas, il connaît d'ailleurs notre penchant à l'amour-propre ; aussi ne manque-t-il jamais de nous attaquer de ce côté-là, et comme le vice d'orgueil a cela de particulier qu'il se nourrit de ce qu'il y a de plus excellent dans la vertu, plus nous avons reçu de grâces et pratiqué de bonnes œuvres, plus nous devons nous tenir sur nos gardes. Nous sommes alors obligés d'user des mêmes précautions qu'un voyageur chargé de perles et de pierres précieuses, qui serait obligé de traverser un pays infesté de voleurs. Ô mon Dieu, l'ai-je bien compris ? Est-ce avec une sainte frayeur que je reçois vos dons et avec un grand soin que je les cache aux yeux des hommes ? Remplissez-moi, Seigneur, de votre esprit de crainte et de prudence, de peur que recherchant, dans le peu de bien que je fais, l'estime des créatures, je ne me trouve pas les mains vides, lorsque je paraîtrai devant vous pour vous rendre compte de mes œuvres.
II. Point. — Pratique de la pureté d'intention.
Une objection spécieuse au premier abord semble devoir se présenter ici. Notre Seigneur enseigne à ses disciples à faire le bien en secret. Lorsque vous faites l'aumône, dit-il, que votre main gauche ignore, s'il se peut, ce qu'aura fait votre main droite ; .... quand vous voulez prier, entrez dans votre chambre, et fermez la porte sur vous. Lorsque vous jeûnez, parfumez-vous la tête et lavez-vous le visage, afin que les hommes ne s'aperçoivent point que vous jeûnez (Matth. 6, 17-18). Peu auparavant il avait dit : que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les Cieux (Matth. 5. 16). Ces deux passages ne renferment-ils pas contradiction ? Nullement ; mais ils nous enseignent à tenir le milieu entre la crainte des hommes et la recherche de leur estime, à mépriser également l'un et l'autre, ne désirant que Dieu pour juge et pour rémunérateur de nos œuvres. Ils nous apprennent que si nous devons faire le bien en public pour édifier les hommes, nous devons en faire encore plus dans le secret pour nous assurer l'amitié de Dieu. Donnez-moi, ô mon Dieu, votre esprit de discernement, afin que gardant toujours la conduite que me prescrivent la prudence et l'humilité, je ne cherche et ne trouve dans toutes mes œuvres que votre seule gloire.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Veillez sur vous, afin d'agir en tout avec l'intention pure de plaire à Dieu. — Prier Jésus par de fréquentes oraisons jaculatoires qu'il purifie de plus en plus notre cœur et nos intentions.
Reportez-vous à Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Du discernement des esprits en tant que vertu acquise par le travail et l'industrie, Que votre nom soit sanctifié, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Discernement des esprits, Les œuvres de miséricorde, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.