Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,
sur un murmure de cithare.
Tes œuvres me comblent de joie ;
devant l'ouvrage de tes mains, je m'écrie :
« Que tes œuvres sont grandes, Seigneur !
Combien sont profondes tes pensées ! »
L'homme borné ne le sait pas,
l'insensé ne peut le comprendre :
les impies croissent comme l'herbe,
ils fleurissent, ceux qui font le mal,
mais pour disparaître à tout jamais.
Toi, qui habites là-haut,
tu es pour toujours le Seigneur.
Vois tes ennemis, Seigneur,
vois tes ennemis qui périssent,
et la déroute de ceux qui font le mal.
Tu me donnes la fougue du taureau,
tu me baignes d'huile nouvelle ;
j'ai vu, j'ai repéré mes espions,
j'entends ceux qui viennent m'attaquer.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
Reportez-vous à Méditation sur les Offices de l'Église, Psaumes de la pénitence, Médiator Dei du Pape Pie XII, sur la sainte liturgie, Psaume 10 : Le Seigneur est juste, il aime toute justice, Les répliques du Démon et Psaume 100 : Je chanterai justice et bonté !